Lundi 23 Juillet [Boul]

11h30 : réveillés par le talkie walkie d’une Pervenche en train de les aligner, les Picasols prennent leur café-clope au bar après avoir dûment payé leur tiquet de stationnement. Après avoir cherché le « rio » (ancien fleuve de Valence détourné et transformé en parc) une bonne heure en camion, on finit par trouver une place pour garer el trafico.

Petite virée pour trouver à boire (en l’occurence de la bière). Bar de banlieue fort sympatique, diffusion d’une étape du tour de France dans les Pyrénées (manifestement les cyclistes restent beaucoup plus rapides que le trafic) et vieux qui jouent aux dominos.
Une trois voies à traverser pour accéder au rio depuis le camion, Picasol se charge d’appuyer sur le bouton piéton 200m plus haut pendant que Picasol traverse la route avec le matis (3 allers-retours).
On joue deux ou trois heures sous les pins et les regards intrigués de, dans le désordre : les pigeons, la guardia civil, les cyclistes, et une semie-vieille qui nous lâche 5-b¤ apr-Aès nous avoir écoutés un bon moment. Plutôt cool…
Fin de la session champêtre vers 20h, retour dans le centre de Valence pour la grande première des Picasols en terrasse. On trouve une place pour le trafic et une terrasse à moins de 20m, bière, installation et go !
Set de deux heures à peu près, plutôt bien accueilli (une vingtaine d’euros, une paire de bières offerte par le barman de la terrasse concurrente qui nous propose de jouer devant son bar le lendemain et se fend même d’un « you play very well guys » avec des ‘r’ roulés à souhait. Rangement du matos et départ pour Cartagena [Koch] aux alentours de 1h du matin. Après plusieurs relais, des routes et des camions un peu scandaleux et quelques cinq heures de route, les Picasols entrent à Carthagène à 6h du matin… Ils découvrent une ville et relativement peu intéressante… Nuit dans le camion, dans une rue aux abords du centre…