25 juillet 2007 – Alméria

Mercredi 25 Juillet [Boul]

10h, réveil dans le centre d’Almeria. Bougons.. Café clope servicios au bar où on a joué la veille. On part en repérage sur la plage pour trouver des « spots » pour le soir. Passage au truc d’info-turista pour trouver un club de Jazz. On nous oriente vers le « Classi-jazz », à l’autre bout de la ville. Les Picasols se tapent donc une bonne marche matinale et fortement ensoleillée (40°) sur une bonne demie-heure pour atteindre le classi-jazz bien entendu fermé. Retour donc vers le trafico que nous avons décidé de garer vers la plage pour y jouer et dormir.
Picasol se porte volontaire (après moultes négociations) pour conduire Picasol. Qu’il en soit un si ! Mais avant on a mangé du jurel (maquereau ?) dans un sympatique bar de locaux (l’avantage de se traîner au fin fond de la ville). Jurels accompagnés de leurs canas qui prennent forment de tradition (fin de l’interlude repas de midi).

Donc les Picasols reprennent la route pour rejoindre leur spot. Belle conduite de Picasol qui dégotte sur le fil une place en pute pour Picasol. On part en quête (après avoir bu quelques bières) d’un café Internet pour publier nos photos.

Au retour, achat des derniers éléments manquant qu trousseau du parfait Picasol : parasol, ballon de plage et gel douche (on a perdu le premier dans le trafico). Le parasol est trop petit, le ballon de plage percé. Tous nos espoirs restent tournés vers le gel douche que nous n’avons pour le moment ni utilisé ni perdu. Picasol (je) profite de l’occasion pour m’offrir une petite tonte à l’aide du rétro droit de Picasol et vais même jusqu’à me couper les griffes. Un bref retour à la civilisation. On file sur la plage (après avoir bu quelques bières en terrasse d’une pizzeria et demandé à la serveuse si on pouvait y jouer. Elle kiffe les Picasols et donne son accord non sans avoir précisé que des Roms accordéonistes nous feraient concurrence), picasol (je) redécouvre les joies de la baignade en mer (quelques algues…) et de la douche de plage (aujourd’hui l’hygiène est à l’honneur). Fin de la rouille vers 21h30.

Les Picasols inspectent finement la terrasse pizza et décident que « non y’a pas assez de monde on va plutôt jouer dans la rue ». Installation donc sur une rue piétonne qui longe la mer, face à une terrasse, le dos à la mer. Cadre sympatique qui laisse présager de bons moments. Ou pas. On commence le set, entrecoupé par une intervention (la première) de la Guardia qui nous demande de pas jouer trop fort et d’arrêter à minuit. Fair-play. Dès notre installation nous sommes entourés de petits Picasols qui dansent, nous parlent-mais-on-comprend-rien, touchent nos instruments (en tout bien tout honneur). Sympa. Diego (cf. plus loin) nous accoste pour savoir quand on joue. Le set est interrompu par un pianiste qui remplace Picasol (je) et joue un morceau de classique assez cool. Retour de picasol (je) au piaco, les gens passent en lâchant des thunes pour certains mais l’ambiance reste plutôt au « on s’en tape on trace ». Prestation difficil, muy difficil. Suite à la réception de notre premier projectile du séjour (une pomme), nous décidons d’un commun accord de suspendre notre prestation, ce qui tombe plutôt bien puisque la guiardia est de retour et semble relativement mécontente de nous retrouver là (il serait minuit un peu passé ?). On commence à ranger le matos, Diego (un Argentin assez jeune venu en Espagne pour vivre de la batterie) nous ré-accoste.

Discussions autour d’une bière à la pizzeria, la serveuse nous kiffe toujours autant, on le lui rend bien.. Diego, après nous avoir raconté en vrac (il semble un peu cramé ce djeuns) l’accouplement des baleines, les sources d’eau chaude et les chutes d’icebergs en Argentine nous propose de passer chez lui pour choper du shit et de la coke (que nous refusons poliment). Il revient avec des bières (8°) que nous sirotons sur la plage. Pétards. Diego nous emprunte le cahier pour s’enfiler un rail, nous en propose un qu’il finit par s’octroyer suite à notre deuxième refus.

Discussions musicales floues, Diego kiffe le projet Picasol, échanges de contacts. Il nous invite à passer prendre le café dans le bar où il bosse le lendemain. Les Picasols attendent patiemment que la guardia file pour aller se coucher dans le trafico.

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